Ca y est l’équipe de France olympique a repris des couleurs ce mardi à Rio en glanant notamment nos deux premières médailles d’or. Cavaliers, chevaux, canoéiste, judoka, épéiste ont uni leurs efforts pour nous extirper d’un début de compétition très décevant.

A l’opposé de l’émotion apportée hier par Denis Gargaud, qui a réussi à prendre le relais de l’immense Tony Estanguet, ou par Gauthier Grumier qui a enfin décroché la médaille olympique qui manquait à son palmarès, j’ai été affligé par le nouveau psychodrame colporté par le tennis français.

Tout est une histoire de paires au fond

Après l’affaire du « textilegate » qui a vu la FFT se faire bousculer sur les réseaux sociaux par la paire Mladenovic-Garcia pour un micmac vestimentaire de dernière minute, c’est hier (Benoît) Paire qui a été exclu de l’équipe de France en raison de « manquements aux règles de vie ».

Derrière cette formulation, il est notamment reproché à Paire de n’avoir jamais affiché une grande motivation à l’idée de représenter les couleurs françaises à Rio et d’avoir privilégié la compagnie de son amie, la chanteuse Shy’m, plutôt que la colonie de vacances du village olympique.

Si la twittosphère s’enflamme depuis hier suite à cette exclusion, les amateurs de tennis ne sont guère surpris. Ce n’est pas la première fois que l’impétueux avignonnais se fait remarquer. Il est plutôt un coutumier du fait entre matches balancés, relations compliquées avec son coach et mêmes avec ses compatriotes.

Mais l’olympisme c’est autre chose cher Monsieur Paire, ce sont des valeurs et des règles de vie qui sont les mêmes pour tous. Si cela ne vous convenait pas, il ne fallait pas venir à Rio mais plutôt rester au chaud avec votre charmante compagne !

Bref, entre une fédération dont la préoccupation première reste de faire toujours plus d’argent avec son Roland Garros, une défaite en double expliquée par une histoire de tenues et l’exclusion d’un représentant fraichement éliminé, il y a quand même beaucoup de paires de baffes qui se perdent au sein du tennis français.

 

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