Il n’y a rien de pire en sport que de laisser disputer des compétitions sans que les mêmes règles s’appliquent à toutes les équipes y prenant part. Florilège en analysant froidement (et un brin passionnément) la situation du Montpellier Hérault sur les 2 derniers matches disputés en Ligue 1.
Nous savons tous depuis la saison dernière que la Ligue a une conception toute particulière de l’équité du championnat et accorde aux clubs une égalité toute relative, à la carte, pour défendre leurs chances sportives.
Le début de la saison 2020-2021 ne déroge pas à cette règle, le Montpellier Hérault Sporting Club peut notamment en témoigner, même si ceci ne dédouane en aucun cas les joueurs de leurs responsabilités et ne sert d’excuses à de graves contre-performances, dont la déroute face à Reims dimanche (0-4).
Néanmoins, c’est un des éléments à prendre en compte avant de jeter l’opprobre sur une équipe sans discernement.
Leader aux cartons rouges, avant-dernier aux cartons jaunes
Après 8 journées, la formation de Laurent Nicollin présente la particularité d’être leader des cartons rouges reçus (5) en Ligue 1 tout en étant la deuxième équipe ayant écopé le moins de cartons jaunes (14) !
Les expulsions pleuvent plus facilement du côté héraultais, c’est indéniable.
Un accrochage du bras d’un joueur dans la surface c’est penalty et carton rouge direct pour Vitorino Hilton à la 7ème minute de jeu contre Reims !
Un accrochage du bras d’un joueur dans la surface c’est penalty et carton jaune uniquement pour le Monégasque Djibril Sidibé face à l’OL…
Un pied haut involontaire c’est carton rouge direct pour Téji Savanier à Monaco après 19 minutes de jeu !
Un pied haut involontaire c’est rien du tout pour le Rennais Steven N’Zonzi face à Angers alors qu’il était déjà averti et un second jaune, largement mérité, l’aurait exclu du match…
Une utilisation de la VAR à géométrie variable
Pis pour la Paillade, la VAR supposée assurer l’impartialité et l’homogénéité de l’arbitrage de notre championnat ne cesse de provoquer des décisions à géométrie variable.
Lors de Brest-Strasbourg l’arbitre annule un penalty pour les Bretons en revenant à un penalty dans l’autre surface, après consultation de la VAR et plusieurs temps de jeu.
Lors de Montpellier-Reims l’arbitre accorde un penalty aux Rémois et expulse Hilton alors qu’il y avait une faute sur Florent Mollet sur l’action précédant le penalty, mais personne n’y revient…
Et ne parlons pas du huis-clos instauré depuis 2 matches à la Mosson pour 2 défaites cinglantes (Nîmes, Reims)… Alors que bizarrement les 3 matches joués par le MHSC devant son public avaient débouché sur 3 victoires probantes (Nice, Lyon, Angers).
Par contre, Rennes et Lorient ont pu jouer devant 5 000 spectateurs ce week-end…
Deux poids deux mesures ? Equité du championnat ? Egalité de toutes les équipes et joueurs devant l’arbitrage censé être unifié ?
A vous de juger !
Un billet d’humeur signé @a_relance
Credits L’Equipe-F. Faugère