Après une finale acharnée entre les Cavaliers de Cleveland et les Golden State Warriors et un été olympique une nouvelle fois dominé par la team US, la NBA reprend ses droits pour une nouvelle saison à la fois éreintante (l’équipe championne devra disputer 100 et quelques matches avant de recevoir le trophée Larry O’Brien !) et excitante puisque la 1ère de l’ère post Bryant, Duncan et Garnett, trois monstres sacrés qui ont annoncé leurs retraits des parquets à l’intersaison.

Voici les 7 bonnes raisons de suivre une nouvelle saison qui s’annonce « stratosphérique » pour paraphraser l’éternel George Eddy.

  1. L’an 1 post Kobe-Tim-Kevin

Ils étaient les ultimes dinosaures de la NBA de la fin du XXème siècle, celle de notre adolescence, de la Dream Team des Jeux de Barcelone et de la domination de sa majesté Air Jordan. Kobe Bryant, Tim Duncan et Kevin Garnett, 11 titres NBA à eux trois, ont tiré cet été leur révérence. C’est une grande page de l’histoire de la balle orange qui se tourne, mais la Ligue ne sera pas orpheline du départ de ces trois monuments car une nouvelle ère s’est déjà ouverte avec l’avènement de talents comme Stephen Curry, Russell Westbrook, Kawhi Leonard and cie, et la présence continue au sommet de Lebron James, Kevin Durant and co. The show will go on (« le spectacle continuera »).

  1. Un back-to-back pour Cleveland ?

Champions 2016 à l’issue d’une finale d’anthologie, les Cavaliers de King James chercheront à être les premiers à conserver leur titre depuis les Miami Heat de … Lebron James en 2013. Mais la concurrence sera redoutable à l’Ouest bien sûr avec la « super team » des Golden State Warriors renforcée par Kevin Durant, les Spurs de San Antonio, mais encore plus à l’Est où les fauves sont affamés d’Atlanta à Toronto en passant par Boston ou encore Indiana. Tâche ardue mais pas irréalisable.

  1. Les Knicks vont-ils enfin réveiller The Big Apple ?

Cela fait des années que New York, la ville qui ne dort jamais, sommeille pourtant devant les prestations misérables de ses Knicks. Cette saison pourrait enfin marquer l’heure du réveil avec l’arrivée des ex-Bulls Derrick Rose et Joakim Noah pour renforcer une équipe qui comptait sur les seuls talents du triple champion olympique Carmelo Anthony et du prometteur Letton Kristaps Porzingis. En espérant que les blessures, très nombreuses ces dernières saisons, les épargneront enfin.

  1. Une nouvelle génération de Frenchies au pouvoir

Alors que Tony Parker est de plus en plus utilisé au sein des Spurs comme un leader par la séniorité que par le scoring, et que Boris Diaw va mettre son légendaire altruisme cette saison au service des Jazz de Utah, un trio se dégage parmi le contingent français qui foulera les parquets nord-américains cette saison.

A l’Est, Nicolas Batum voudra justifier ses émoluments record pour un basketteur français (120M$ sur les 5 prochaines années) et porter les Charlotte Hornets vers de nouveaux play-offs pendant que sous le soleil floridien Evan Fournier cherchera à conserver son titre de meilleur scoreur frenchy de la ligue et à se rapprocher de la barre des 20 points par match.

Enfin à l’Ouest Rudy Gobert, qui vient tout juste de décrocher le pactole (102M$ sur les 4 prochaines saisons), voudra emmener, à la force de ses contres et de ses rebonds, les Jazz en play-offs pour la 1ère fois depuis 2012 et gagner sa 1ère sélection pour le All-Star Game.

  1. La constellation de stars des Warriors

Depuis 2 saisons, les Golden State Warriors, guidés par Stephen Curry et magnifiquement secondé par Klay Thompson et Draymond Green, martyrisent toutes les défenses de la NBA. Et voici que depuis cet été le trio infernal est renforcé par Kevin Durant, le meilleur ailier de la ligue. La NBA a connu des trios triomphants : Jordan-Pippen-Rodman pour les Bulls, Pierce-Allen-Garnett pour les Celtics, James-Wade-Bosh pour les Heat, est-ce que le quatuor d’Oakland fera aussi bien ? Sur le papier il fait des Warriors le favori numéro 1 pour le titre, mais sur le terrain ils devront mettre leurs égos de côté car il y aura un seul ballon et des rôles à partager au sein du big four.

  1. Même sans Duncan, les Spurs seront performants

Les saisons passent et les ambitions demeurent intactes pour les Spurs ! Malgré le départ à la retraite de Tim Duncan, et le moindre impact dans le scoring de Tony Parker et de Manu Ginobili, ils seront cette année encore un des principaux prétendants au titre. Gregg Popovich continue de magnifier son collectif mené par le duo Leonard-Aldridge, renforcé cette saison par le cauchemar des français alias Pau Gasol, et toujours entouré par les anciens Parker et Ginobili. Probablement une saison encore à 60 victoires (75% de matchs gagnés !), signe d’une éternelle constance au sommet !

  1. Un All-Star Game 2017 qui fait déjà parler

Alors que la campagne présidentielle américaine est plongée dans une grande médiocrité, la NBA a pris de la hauteur cet été par rapport à la morosité ambiante en décidant de retirer à Charlotte l’organisation du prochain All-Star Game en raison du vote d’une loi en Caroline du Nord jugée discriminante envers la communauté LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et trans). C’est la Nouvelle Orléans qui accueillera l’événement. La NBA, en prenant cette décision, démontre une nouvelle fois sa volonté de lutter contre les discriminations, et permet de montrer que abondance de biens et défense des avancées sociétales peuvent cohabiter efficacement.